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LA FEMME DU PHYSIOLOGISTE

Il y avait des rides profondes près de ses tempes et en travers de son front.

Ses joues s’enfoncèrent et son teint pâlit.

Ses genoux pliaient sous lui lorsqu’il marchait.

Une fois, comme il sortait de sa classe, il tomba et on dut le porter à sa voiture.

C’était précisément à la fin de l’année scolaire.

Peu de temps après commençaient les vacances.

Les professeurs qui restaient encore à Birchespool furent surpris d’apprendre que leur collègue de la chaire de physiologie était tombé si bas, qu’on n’espérait plus son rétablissement.

Deux médecins éminents avaient examiné son cas sans pouvoir donner un nom à l’affection dont il souffrait.

Le seul symptôme visible était une diminution rapide de la vitalité, une faiblesse du corps qui laissait l’esprit intact.

Il s’intéressait beaucoup lui-même à son propre cas, et rédigea des notes sur ses sensations subjectives pour aider à la diagnose.

Quand il approcha de sa fin, il parla sur son ton ordinaire, froid et un peu pédant.

— C’est l’assertion, dit-il, de la liberté de la cellule individuelle, en opposition à la cellule com-