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mier acte a été d’envoyer son jardinier chercher la police et, quelque temps après, le constable m’a prié de venir. Rien n’avait été déplacé lors de mon arrivée et des ordres sévères avaient été donnés pour que personne ne marchât dans les sentiers conduisant à la maison. C’était une superbe occasion de mettre en pratique vos théories, monsieur Sherlock Holmes, rien ne manquait.

— Sauf moi-même ! dit mon ami avec un sourire, allons, racontez toujours. Qu’avez-vous fait ?

— Tout d’abord, monsieur Holmes, jetez un coup d’œil sur ce plan, qui vous donnera une idée générale de la situation du cabinet du professeur et des détails de l’affaire. Cela vous aidera à suivre mes investigations.

Il déroula un plan que je reproduis ici[1], et il le plaça sur les genoux de Holmes ; je me levai et le regardai par-dessus son épaule.

— C’est fait à la hâte et je n’y ai marqué que les points essentiels, vous verrez les détails plus tard, sur les lieux. Tout d’abord, supposons que l’assassin ait pénétré dans la maison.

  1. Voir page 94.