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Pourquoi nous fait-on payer des impôts puisqu’on laisse entrer le premier coquin venu chez nous pour briser nos marchandises ? C’est moi qui ai vendu au docteur Barnicot les deux statues… C’est honteux ! cela ne peut être que quelque complot !… seul un anarchiste a pu briser ces statues ; voilà ce que font les républicains rouges ! Vous m’avez demandé où je me les suis procurées ? Je ne vois pas en quoi cette question se rapporte au crime ; cependant si vous voulez le savoir, je les ai achetées chez Gelder et Cie, Church Street Stepeny, une maison honorable connue depuis vingt ans. Combien j’en ai acheté ? trois… deux et un font trois : deux que j’ai vendus à M. Barnicot, et celui qu’on a brisé en plein jour sur mon comptoir. Si je connais cette photographie ? non, je ne connais pas celui qu’elle représente. Si pourtant !… attendez !… Mais c’est Beppo, une espèce d’Italien, un homme à tout faire que j’employais dans le magasin, qui savait dorer, encadrer et me rendait quelques services. Cet individu m’a quitté la semaine dernière, et je n’en ai pas entendu parler depuis. Je ne sais ni d’où il venait ni où il allait. Je n’ai rien eu