Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/208

Cette page a été validée par deux contributeurs.

à terre, il passait pour avoir la tête près du bonnet ; c’était un homme loyal et un cœur d’or. Holmes quitta les bureaux après avoir recueilli ces renseignements. De là, il se fît conduire à Scotland Yard. Au lieu d’entrer, il resta dans le cab, absorbé par une rêverie profonde. Enfin, il se rendit au bureau du télégraphe de Charing-Cross, envoya une dépêche et nous rentrâmes enfin à Baker Street.

— Je n’ai pas eu le courage de le dénoncer, dit-il, quand nous fûmes rentrés dans notre appartement. Une fois le mandat lancé contre lui, rien au monde n’eût pu le sauver. Déjà, une ou deux fois dans ma carrière, je me suis rendu compte que j’avais, en faisant arrêter le criminel, causé plus de mal, que lui-même en commettant son crime. Cela m’a donné la prudence et je préfère donner une entorse à la loi qu’à ma conscience. Avant d’agir, il faut que j’en sache encore plus long.

Dans l’après-midi, nous reçûmes la visite de Stanley Hopkins. L’affaire n’allait pas comme il voulait.

— Je crois que vous êtes sorcier, monsieur Holmes. Vraiment, par moments, vous semblez