Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/190

Cette page a été validée par deux contributeurs.

verbal fut même dressé à cette occasion. Évidemment, sa mort est plutôt un événement heureux pour tous. Mais que regardez-vous donc maintenant ?

Holmes se mit à genoux et examina avec la plus grande attention les nœuds du cordon rouge qui avait servi à lier lady Brackenstall, puis il regarda soigneusement l’extrémité à l’endroit où elle avait été rompue par le cambrioleur.

— Lorsque le cordon a été arraché, dit-il, la sonnette a dû tinter violemment dans la cuisine ?

— Personne ne pouvait l’entendre, car la cuisine se trouve sur le derrière de la maison.

— Comment le malfaiteur pouvait-il le savoir, et comment a-t-il osé tirer sur un cordon de sonnette avec une telle violence ?

— C’est vrai, monsieur Holmes, et je me suis déjà posé cette question. Sans aucun doute, il devait connaître les habitudes de la maison, savoir parfaitement que les domestiques se couchaient de bonne heure et que personne n’entendrait la sonnette dans la cuisine ; cela semble même indiquer qu’il avait un complice