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lit, car je suis très à cheval sur la question d’entraînement et je sais que le sommeil est indispensable pour avoir une équipe à hauteur. J’ai causé quelques instants avec Godfrey avant de me mettre au lit. Il me paraissait pâle et inquiet. Je lui ai demandé la cause de ses préoccupations, il m’a répondu qu’il avait seulement un léger mal de tête. Je lui ai souhaité le bonsoir et je suis allé me coucher. Une demi-heure plus tard, m’a dit le concierge, un homme du peuple portant toute la barbe est venu à l’hôtel remettre une lettre pour Godfrey. Ce dernier n’était pas encore couché ; on la lui apporta dans sa chambre, il la lut et tomba à demi évanoui dans un fauteuil. Le concierge était si effrayé qu’il voulait aller me chercher, mais Godfrey l’arrêta, absorba quelques gorgées d’eau qui, sans doute, lui firent du bien, car il descendit. Il parla quelques instants avec l’homme qui avait attendu dans le vestibule, puis ils partirent tous les deux ensemble et le concierge les vit prendre, en courant, la direction du Strand. Ce matin, la chambre de Godfrey était vide, son lit n’avait pas été défait et ses affaires étaient restées dans l’ordre où je