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buste en cire, que j’ai ainsi disposé cet après midi pendant ma visite à Baker Street.

— Mais pourquoi donc ?

— Parce que, mon cher Watson, j’avais les raisons les plus sérieuses de faire croire à certaines personnes que j’étais là, alors, au contraire, que j’étais ailleurs.

— Vous pensiez donc que votre appartement était surveillé ?

— Je le savais.

— Par qui ?

— Par mes vieux ennemis, Watson, par cette société charmante dont le chef est au fond du précipice de Reichembach. Vous vous rappelez que ces gens étaient les seuls à connaître mon existence ; tôt ou tard, ils pensaient que je reviendrais à mon appartement, aussi eurent-ils soin de le surveiller sans répit et ce matin ils m’ont vu arriver.

— Comment le savez-vous ?

— Parce que j’ai reconnu leur sentinelle en regardant par la fenêtre. C’est un homme qui n’est pas dangereux, lui ; c’est un nommé Parker, un étrangleur de profession et un