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l’adresse était de l’écriture du duc, qui d’ailleurs se rappelle avoir écrit à son fils.

— Avait-il reçu d’autres lettres auparavant ?

— Non, pas depuis plusieurs jours.

— En avait-il reçu de France ?

— Non, jamais.

— Bien entendu, vous voyez le but de mes questions : ou il a été enlevé de vive force, ou il est parti de bonne volonté. Dans ce dernier cas, il y avait certainement au dehors une personne pour l’encourager. S’il n’a pas eu de visite, l’encouragement n’a pu lui parvenir que par lettre. J’essaie donc de savoir qui a pu correspondre avec lui.

— Je crains bien de ne pouvoir vous aider ; à ma connaissance, il ne correspondait qu’avec son père.

— Ce dernier, dites-vous, lui a écrit le jour même de sa fuite. Les rapports entre le père et l’enfant étaient-ils bons ?

— Le duc ne témoigne guère d’affection à qui que ce soit ; il vit absorbé par la politique et semble inaccessible à tout sentiment. Cepen-