Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/121

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Tout à coup, comme elle s’éloignait, je vis à la lueur de la lune, pâlir son visage et sa main se serra sur mon épaule. Quelque chose remuait dans l’ombre, près de la cabane à outils. J’aperçus une forme sombre qui se traîna dans le coin et s’assit devant la porte de cette cabane. Saisissant mon revolver, j’allais m’élancer au dehors, quand ma femme jeta ses bras autour de moi et me retint avec des efforts convulsifs. J’essayai de la repousser, mais elle s’attacha à moi désespérément. Enfin je fus libre, mais quand j’ouvris la porte, et que j’eus atteint la cabane, l’homme avait disparu ! Il avait cependant laissé une trace de sa présence, car sur cette porte se trouvait encore une série de danseurs semblable à celle qui avait déjà paru deux fois ; je les ai reproduits sur ce papier. J’ai parcouru toute la propriété sans trouver d’autres traces de l’individu ; ce qu’il y a de plus étonnant, c’est que, malgré tout, il a dû rester, car le lendemain matin, lorsque j’examinai la même porte, j’y trouvai une nouvelle ligne de bonshommes sous la précédente.

— Avez-vous aussi ce nouveau dessin ?