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iii

Le lendemain je fus sur pied de bonne heure et me rendis sur la pelouse, où je trouvai miss Warrender occupée à cueillir des primevères, dont elle faisait un petit bouquet pour orner la table au déjeuner.

Je fus près d’elle avant qu’elle me vît et ne pus m’empêcher d’admirer sa beauté et sa souplesse pendant qu’elle se baissait pour cueillir les fleurs.

Il y avait dans le moindre de ses mouvements une grâce féline que je ne me rappelais avoir vue chez aucune femme.

Je me ressouvins des paroles de Thurston au sujet de l’impression qu’elle avait produite sur le secrétaire, et je n’en fus plus surpris.

En entendant mon pas, elle se redressa, et tourna vers moi sa belle et sombre figure.