amoureux, ce qui lui fit prendre cet air nigaud qu’ont les jeunes gens en pareille circonstance, mais il n’essaya point de se disculper de cette charmante imputation.
— Qu’allons-nous faire aujourd’hui ? dit un matin Bob. Quelqu’un de vous a-t-il une idée ?
— Vider l’étang, dit master Cronin.
— Nous n’avons pas assez d’hommes, dit Bob. Passons à autre chose.
— Il faut organiser une cagnotte pour le Derby, dit Jack.
— Oh ! on a du temps de reste pour cela : les courses n’auront lieu que dans la seconde semaine. Voyons, autre chose ?
— Le Lawn-tennis, suggéra Sol, avec hésitation.
— Du Lawn-tennis, il n’en faut pas.
— Vous pourriez organiser une dînette à l’Abbaye d’Hatherley, dis-je.
— Superbe, s’écria masser M. Cronin, c’est bien cela. Qu’en dites-vous, Bob ?
— Une idée de première classe, dit mon frère, adoptant la proposition avec empressement.
Les repas sur l’herbe sont très aimés de ceux qui en sont à la première phase de la tendre passion.
— Eh bien, comment nous y rendrons-nous, Nell ? dit Elsie.