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lui l’adresse du receleur, en lui promettant qu’il ne serait pas poursuivi. J’y allai aussitôt, et après bien des marchandages, j’obtins les pierres pour mille livres pièce. Alors j’allai voir votre fils, lui dis que tout était arrangé, et enfin je rentrai me coucher à deux heures du matin, après ce que je puis appeler une bonne journée de travail.

— Une journée qui a épargné à l’Angleterre un gros scandale politique, dit le banquier en se levant. Monsieur, je ne trouve pas de mots pour vous remercier, mais vous n’avez pas affaire à un ingrat. Votre habileté a dépassé tout ce que j’avais entendu dire de vous. Et maintenant il faut que je coure demander à mon cher fils de me pardonner les torts que j’ai eus envers lui. Quant à ce que vous me dites de la pauvre Mary, cela me fend le cœur. Toute votre science ne pourrait me faire savoir où elle est maintenant ?

— Je crois que nous pouvons dire avec certitude qu’elle est là où se trouve sir George Burnwell. Il est certain que, quelles qu’aient été ses fautes, elle en recevra bientôt une punition plus que suffisante.