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trop lourde tâche. D’abord qu’avait-il à faire là ? Si c’était dans un but innocent que ne l’a-t-il dit ?

— Justement. Et s’il était coupable, pourquoi n’a-t-il pas inventé une histoire ? Son silence peut être interprété de deux façons. Il y a différents points bien singuliers dans cette affaire. Qu’est-ce que la police a pensé du bruit qui vous a réveillé ?

— Ils disent que c’était probablement Arthur fermant sa porte.

— Bien invraisemblable ! Comme si un homme sur le point de commettre une telle félonie fermerait sa porte de manière à réveiller toute une maison ! Que disent-ils de la disparition des pierres ?

— On sonde encore les planchers et les meubles dans l’espoir de les trouver.

— Ont-ils pensé à chercher au dehors ?

— Oui. Oh ! ils ont montré une activité extraordinaire. Tout le jardin a déjà été minutieusement examiné.

— Voyons, mon cher monsieur, est-ce qu’il ne vous saute pas aux yeux que cette affaire est bien plus mystérieuse qu’elle n’a paru tout d’abord à la police, ou à vous ? Cela vous a semblé simple au début. Pour moi, c’est au contraire complexe. Voyez ce qu’implique votre théorie. Vous supposez que votre fils est sorti de son lit, est entré, à grands risques, dans votre cabinet de toilette, a