Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/219

Cette page a été validée par deux contributeurs.

son existence. Challenger et Summerlee traitaient dans un supplément le point de vue scientifique ; on m’avait réservé l’honneur du compte rendu. Et maintenant, je n’ai plus qu’à entonner mon Nunc dimittis, car, après cela, il ne peut y avoir que des fadaises dans ma carrière.

Mais je ne conclurai pas sur des formules tapageuses et sur un triomphe personnel. Le plus grand des journaux quotidiens ayant publié, dans la circonstance, un article de tête que tout homme qui pense devrait mettre de côté pour le relire de temps à autre, on me permettra d’en citer l’éloquente péroraison :

« C’est un lieu commun fatigué, disait le Times, que la faiblesse de l’homme devant l’infinité des forces latentes qui l’entourent. Depuis les anciens prophètes jusqu’aux modernes philosophes, nous avons vu se transmettre à cet égard les mêmes enseignements,