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-Vois-tu l'homme qui a une tête de gerfaut? s'écria l'un, en désignant Saxon. C'est lui qui a abattu hier ce Philistin d'officier, et qui a mené les fidèles à la victoire.

-Remarquez-vous cet autre, s'écria une vieille dame, celui qui a la figure blanche, et qui est habillé comme un prince? C'est un noble, qui est venu de Londres pour rendre témoignage en faveur de la foi protestante. C'est un bien pieux gentleman, oh, oui, et s'il était resté dans la cité coupable, on lui aurait coupé la tête, comme on a fait au bon Lord Russell, ou on l'aurait enchaîné avec le digne monsieur Baxter.

-Par la Vierge Marie, compère, criait un autre, l'homme de grande taille au cheval gris, voilà mon soldat à moi. Il a les joues aussi lisses qu'une demoiselle, et des membres comme Goliath de Gath. Je vous parie qu'il serait capable d'emporter ce vieux compère de Jones en travers de sa selle aussi aisément que Towser enlève une donzelle. Mais voici ce bon monsieur Tetheridge, le secrétaire: il est bien occupé, et c'est un homme qui n'épargne ni le temps ni la peine pour la Grande Cause.

-Place, bonnes gens, place! criait le petit secrétaire affairé, l'air autoritaire. N'entravez pas les hauts employés de la corporation dans l'accomplissement de leurs fonctions. Vous ne devez pas non plus encombrer les abords des combattants, vu que par là vous les empêchez de se