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Le huitième coup du quart de midi allait sonner quand ces articles ont été signés et scellés.

Ensuite, lorsque j'ai piqué sur vous, je n'ai pas seulement aperçu le bout de notre hunier.

Bientôt après, j'ai appris que vous étiez parti pour servir comme soldat, en compagnie de ce bâtiment efflanqué, dégingandé, aux longs espars, à la mine de corsaire, que j'avais vu quelques jours auparavant dans le village.

Je trouve que vous ne vous êtes pas trop bien conduit envers moi, en partant sans même me saluer de votre pavillon.

Mais peut-être que la marée était favorable, et que vous ne pouviez pas attendre.

Si je n'avais pas été affligé d'un mât de fortune, un de mes espars coupé, j'aurais eu le plus grand plaisir à ceindre mon sabre d'abordage et à sentir encore la poudre à canon.

Et je le ferais encore, malgré ma patte de bois et le reste, sans mon vaisseau compagnon, qui pourrait se plaindre de la violation du contrat et dès lors s'esquiver.

Il faut que je suive le feu de sa poupe jusqu'au jour où nous serons légalement unis.

Adieu, matelot!

Dans l'action, suivez le conseil d'un vieux marin, gardez la position du vent, et à l'abordage!

Dites cela à votre amiral le jour de la bataille.