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Tant sur le Continent qu'à Bothwell-Bridge, il avait conduit des armées avec succès.

Sa bonté, sa pitié envers les Covenantaires, après la victoire, lui avait valu autant d'estime auprès des whigs que Dalzell et Claverhouse s'étaient attiré de haine.

Au moment où il arrêta son beau cheval noir à la porte de la ville, il ôta son chapeau montero à plumes devant la foule qui l'acclamait. Il avait une attitude si gracieuse et si digne qu'elle semblait bien celle d'un chevalier errant de roman, combattant à armes très inégales pour conquérir une couronne qui lui aurait été dérobée par la ruse d'un tyran.

On trouva qu'il avait bonne mine, mais je ne saurais dire que je fusse de cet avis.

Sa figure me parut trop allongée, trop pâle