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DE SHERLOCK HOLMES

pondance d’un journal, évidemment. Je n’aperçois pas d’autre voie. En ce qui concerne le journal, nous sommes fixés. Voici les coupures de la Daily Gazette pour la dernière quinzaine. La dame au boa noir du Prince’s Skating Club… Passons. Sûrement Jimmy ne voudra pas briser le cœur de sa mère… Rien de commun avec ce qui nous occupe. Si la dame qui s’évanouit dans l’autobus de Brixton… Elle ne m’intéresse pas. Tous les jours mon cœur languit… Fadaises. Ah ! voici qui devient possible, écoutez : Patience. Trouverons quelque sûr moyen de communiquer. En attendant, ce journal. G. La note a paru deux jours après l’arrivée du pensionnaire chez Mrs. Warren : vous sentez le rapport de vraisemblance. Notre mystérieux personnage, même s’il n’écrit pas l’anglais, peut le comprendre. Voyons si nous reprenons la trace. Oui… trois jours plus tard. Suis en train arranger tout pour le mieux. Patience et prudence. Nuages passeront. G. Puis, rien pendant une semaine. Et enfin, quelque chose de plus précis : Chemin se dégage. Si je trouve moyen communiquer par signes, rappelez-vous code convenu : 1, A ; 2, B ; et ainsi de suite. À bientôt nouvelles. Ceci est d’hier. Rien aujourd’hui. En somme, tout dans cette correspondance me paraît s’appliquer au pensionnaire de Mrs. Warren. Patientons aussi, Watson. Nul doute que d’ici peu l’affaire ne s’éclaircisse.

Mon ami avait raison ; car, le lendemain matin, je le trouvai debout près de la cheminée, le dos au feu, le visage rayonnant.

— Que pensez-vous de ceci, Watson ? cria-t-il, en prenant sur la table un numéro de la Daily Gazette. Grande maison rouge à parements de pierre blanche, troisième étage. Deuxième fenêtre à gauche. Tombée