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VI-La Bataille de Sedgemoor

Si pressants que fussent nos chagrins et nos besoins personnels, nous n'avions guère de loisir de nous y arrêter, car le moment approchait où allait se décider non seulement notre destinée à nous, mais encore celle de la cause protestante en Angleterre.

Aucun de nous ne traitait le danger à la légère.

Il n'eut fallu rien moins qu'un miracle pour nous éviter une défaite et la plupart d'entre nous étaient convaincus que le temps des miracles était passé.

D'aucuns néanmoins pensaient autrement.

Je crois que bon nombre de Puritains, s'ils avaient vu le ciel s'ouvrir cette nuit-là et les armées des Séraphins et des Chérubins en descendre à notre aide, auraient regardé cela comme