Page:Doyle - La Vallée de la peur.djvu/254

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mrs. Hudson, vint annoncer tout d’un coup qu’un gentleman demandait à voir Mr. Holmes pour une affaire de la plus haute importance ; au même instant apparaissait derrière elle Mr. Cecil Barker, notre ami du Manoir, Il avait la mine tirée, hagarde.

« J’ai de terribles nouvelles, monsieur Holmes, dit-il.

— Je le craignais, dit Holmes.

— Vous n’avez pas, je suppose, reçu un télégramme ?

— Non, mais voici un billet dont l’auteur a dû en recevoir un.

— Il s’agit du pauvre Douglas. On me dit qu’en réalité il s’appelait Edwards, mais, pour moi, il sera toujours Jack Douglas, de Benito Canon. Je vous avais fait savoir qu’il y a trois semaines il s’était embarqué, avec sa femme, pour le Sud-Afrique, à bord du Palmyre.

— Effectivement.

— Le paquebot arriva au Cap la nuit dernière, et, ce matin, je recevais de Mrs. Douglas, le câblogramme suivant : « Jack, enlevé du bord dans un coup de vent, a disparu au large de Sainte-Hélène. On ignore comment accident put se produire. – Ivy Douglas. »

— C’est donc cela ! fit Holmes, songeur. Eh bien ! je ne doute pas que l’accident ait été fort bien machiné.

— Autrement dit, vous n’y voyez pas un accident ?