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conclure qu’un homme qui en use d’une façon aussi insouciante avec une montre de cinquante louis n’a pas beaucoup d’ordre. Est-il plus difficile de déduire en même temps que l’héritier d’un bijou de cette valeur devait naturellement se trouver dans une situation prospère ? »

Je fis un signe d’assentiment et il continua :

« Bien souvent les prêteurs sur gage, en Angleterre, ont l’habitude de graver avec une épingle, dans l’intérieur des montres qu’on leur confie, le numéro du reçu qu’ils donnent en échange.

« C’est plus commode qu’une étiquette, puisque ce numéro ne peut s’égarer et qu’une erreur devient ainsi impossible. Or, il n’y a pas moins de quatre numéros de ce genre, visibles à la loupe sur l’intérieur du boîtier, preuve que votre frère se trouvait souvent dans une situation précaire, mais preuve aussi qu’il avait par moments des retours de fortune qui lui permettaient de rentrer en possession de sa montre. Enfin, veuillez regarder le boîtier intérieur : vous y verrez des milliers d’éraflures produites par la clef autour des trous destinés à la recevoir. Croyez-vous qu’un homme qui n’aurait pas eu des habitudes d’intempérance aurait eu tant de peine à introduire une clef dans son trou ? Sachez-le