Page:Doyle - La Marque des quatre.djvu/128

Cette page a été validée par deux contributeurs.

agents de Baxer Street, que j’ai employés dans l’affaire Jefferson Hope ?

— Certainement, dis-je en riant.

— Voici encore une affaire où ils peuvent m’être d’un secours précieux. Si je ne réussis pas avec eux, j’ai encore d’autres cordes à mon arc, mais je veux commencer par les mettre à l’épreuve. Ma dépêche était adressée à mon petit lieutenant Wiggins, ce vilain voyou que vous connaissez, et je pense que lui et sa bande seront chez nous avant que nous ayons fini de déjeuner. »

Il était alors entre huit et neuf heures du matin et, après toutes les émotions de la nuit, je sentais la réaction s’opérer. Harassé comme je l’étais, mes idées se brouillaient, mes membres se courbaturaient. Il me manquait, d’ailleurs, l’enthousiasme professionnel qui soutenait mon compagnon et je ne pouvais, comme lui, ne voir dans toute cette affaire qu’un simple problème d’intelligence à résoudre.

Bartholomé Sholto avait, il est vrai, été assassiné, mais j’avais entendu dire si peu de bien sur son compte que je ne me sentais pas capable d’en vouloir beaucoup à ses meurtriers. Le trésor, toutefois, m’intéressait davantage ; en bonne justice il appartenait, du moins en partie, à miss