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agités de secousses. Les ombres sautaient des murailles au plafond.

Quant à moi, mes genoux se dérobèrent et je me trouvai accroupi derrière Jim. Un cri s’était glacé dans ma gorge.

Et le pas continuait à se faire entendre de marche en marche.

Alors, osant à peine regarder de ce côté et pourtant ne pouvant en détourner mes yeux, je vis une silhouette se dessiner vaguement dans le coin où s’ouvrait l’escalier.

Il y eut un moment de silence pendant lequel je pus entendre les battements de mon pauvre cœur. Puis, quand je regardai de nouveau, le fantôme avait disparu et la lente succession des crac, crac, recommença sur les marches de l’escalier.

Jim s’élança après lui et me laissa seul à demi évanoui, sous le clair de lune.

Mais ce ne fut pas pour longtemps. Une minute après, il revenait, passait sa main sous mon bras et tantôt me portant, tantôt me traînant, il me fit sortir de la maison.

Ce fut seulement lorsque nous fûmes en plein air dans la fraîcheur de la nuit qu’il ouvrit la bouche.

— Pouvez-vous vous tenir debout, Roddy ?

— Oui, mais je suis tout tremblant.

— Et moi aussi, dit-il, en passant sa main sur son front. Je vous demande pardon, Roddy. J’ai commis une sottise en vous entraînant dans une pareille entreprise. Jamais je n’avais cru aux choses de cette sorte… mais à présent je suis convaincu.

— Est-ce que cela pouvait être un homme, Jim ? demandai-je reprenant courage, maintenant que j’entendais les aboiements des chiens dans les fermes.