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jim harrison, boxeur

— Vous charger de moi ?

— Oui, dit mon oncle, Belcher a consenti à vous entraîner pour la prochaine lutte, si vous consentiez à l’accepter.

— Certainement, et je vous en suis très reconnaissant, dit Jim avec empressement ; à moins que mon oncle ne veuille bien m’entraîner, il n’y a personne que je choisisse plus volontiers.

— Non, Jim, je resterai avec vous quelques jours, mais Belcher en sait bien plus long que moi en fait d’entraînement. Où se logera-t-on ?

— Je pensais que si nous choisissions l’hôtel Georges à Crawley, ce serait plus commode pour vous. Puis, si nous avions le choix de l’emplacement, nous prendrions la dune de Crawley, car, en dehors de Molesey Hurst, ou peut-être du creux de Smitham, il n’y a guère d’endroit plus convenable pour un combat. Êtes-vous de cet avis ?

— J’y adhère de tout mon cœur, dit Jim.

— Alors, vous m’appartenez à partir de cette heure, voyez-vous, dit Belcher. Vous mangerez ce que je mangerai, vous boirez ce que je boirai, vous dormirez comme moi, et vous aurez à faire tout ce qu’on vous dira de faire. Nous n’avons pas une heure à perdre, car Wilson est au demi entraînement depuis le mois dernier. Vous avez vu ce soir son verre vide.

— Jim est prêt au combat, comme il ne le sera jamais plus en sa vie, dit Harrison, mais nous irons tous deux à Crawley demain. Ainsi donc, bonsoir, Sir Charles.

— Bonne nuit, Roddy, dit Jim, vous viendrez à Crawley me voir dans mon lieu d’entraînement, n’est-ce pas ?

Je lui promis avec empressement que je viendrais.