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jim harrison, boxeur

— Vous avez très bien fait, Bob. Comment ça va-t-il, vous tous ? Comment allez-vous, Maddox ? et vous, Baldwin ? Ah ! Belcher, je suis enchanté de vous voir.

Les champions se levèrent et ôtèrent leur chapeau à l’exception de l’individu assis sur la table qui continua à balancer ses jambes et à regarder très froidement et bien en face mon oncle.

— Comment ça va, Berks ?

— Pas trop mal et vous ?

— Dites : monsieur, quand vous parlez à un m’sieur, dit Belcher et aussitôt, donnant une brusque secousse à la table, il lança Berks presque entre les bras de mon oncle.

— Hé Jem, pas de ça ! dit Berks d’un ton bourru.

— Je vous apprendrai les bonnes manières, Joe, puisque votre père a oublié de le faire. Vous n’êtes pas ici pour boire du tord-boyaux dans un sale taudis, mais vous êtes en présence de nobles personnes, de Corinthiens à la dernière mode, et vous devez vous régler sur leurs façons.

— J’ai été considéré toujours comme une manière de noble personne, moi-même, dit Berks la langue épaisse, mais si par hasard j’avais dit ou fait quelque chose que je ne doive pas…

— Voyons, là, Berks, c’est très bien, s’écria mon oncle, qui avait à cœur d’arranger les choses et de couper court à toute querelle au début de la soirée. Voici d’autres de nos amis. Comment ça va-t-il, Apreece ? et vous aussi, colonel ? Eh bien ! Jackson, vous paraissez avoir gagné immensément. Bonsoir, Lade, j’espère que Lady Lade ne s’est pas trouvée trop mal de notre charmante promenade en voiture ? Ah ! Mendoza, vous avez l’air aujourd’hui en assez bonne forme pour jeter votre chapeau par-dessus les cordes. Sir Lothian, je suis heu-