Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/9

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
X

S’ils vont à cheval, ils ont un art tout particulier pour captiver les regards. Mille petites papillotes ornent leurs coursiers qui sont, sans contredit, de la meilleure race, En un mot rien ne manque pour produire une aussi brillante exhibition que celle d’une ménagerie.

Les Fiancés ne sont pas écrits pour ces messieurs. Le cœur leur en soulèverait de dégoût. Aussi se garderont-ils bien d’y toucher.

Comme ce fut de leur part que nous vint la première et unique opposition, nous leur avions destiné la première place dans cet avant-propos.

Un autre personnage dont la célébrité est certainement mieux établie que la leur nous a fait, non pas de l’opposition, mais quelques remarques, dont ses grandes connaissances ne justifient pas, à notre opinion, le mérite. « Les Romans, nous dit-il, ne sont pas ce que j’appelle de la littérature. Si, toutefois, on peut y puiser quelque chose de bien, c’est l’acheter à trop grand prix. Car les Romans sont comme le théâtre. Sur cent représen-