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la recouvrer, dût-ce être au prix de son sang.

Il lui écrivit de la manière la plus outrageante ; et au moment de partir pour Chateaugay il mit ordre à ses affaires, afin de prévenir quelque coup imprévu. Cette précaution n’était pas inutile, vu les criminels desseins qu’il convoitait. Car il se proposait de détruire son ennemi, s’il ne parvenait à lui arracher sa fille.

Ayant fait venir un notaire, il la déshérita dans toutes les formes, et maudit le mariage qu’elle pourrait contracter avec Gonzalve. Ces dernières dispositions étant finies, il partit la rage et la vengeance dans le cœur.


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