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ma vie… Mon amant se sacrifia pour moi… je le perdis…, je l’oubliai pour engager encore une fois mon cœur. Je devais une dette de reconnaissance, je la payai par l’amour que je devais à toi seul… Mais j’aimais avec trop d’emportement pour découvrir ce qui me liait à toi et briser ainsi les plus douces jouissances de l’amour. J’avais déjà fait un pas vers le crime. Je fis alors le second… Je fus adultère pour la seconde fois… Je cédai enfin aux sollicitations de cet amant, je fis le troisième pas vers l’abîme de l’infamie. J’épousai celui qui s’est ensuite follement sacrifiée pour une femme méprisable… Celui que tu as tué. Voici l’histoire d’une vie que je t’aurais cachée jusqu’à mon dernier moment si tu avais encore eu la faiblesse de me pardonner. Puisque je ne puis t’aimer quand je ne te vois pas, je tiendrai désormais mon cœur