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pendants-d’oreille de la dame, et me raconta en badinant comment il s’y était pris. Les autres trouvèrent le tour si subtil et si amusant qu’il me fallut rire avec eux. Vous voyez déjà quels événements contiendra cette seconde époque de mes courses Européennes. Je ne m’amuserai pas à entasser une foule de détails. Ce récit n’en finirait pas. Je ne me plus pas longtemps dans cette vie de rapine. J’en aimais le spectacle avec folie, mais je n’étais pas né voleur. Je dressais les plans et les faisais exécuter. Mes amis tentèrent des coups hardis qui nous compromirent un peu. Je jouissais du respect et de l’admiration des associés. Je n’avais essayé aucun coup de main. Mais tant que mes instructions furent fidèlement suivies, jamais le succès ne nous manqua. Les entreprises de sang ne furent jamais, de ma dictée. Je m’y opposais