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sœur moins fréquemment, mais chaque fois qu’il la rencontrait, c’était le même tourment pour lui et la même sensation pour elle. Il la servait toujours avec un zèle qui ne connaissait pas de bornes.

Le jour d’attente était enfin arrivé. Le soir précédent fut splendide et joyeux. Les fiançailles se célébrèrent avec une joie enivrante. L’épouse de St. Felmar s’était opposée à ce qu’aucun étranger ne fût admis. Elle était dans le secret des amis ; mais c’était avec peine qu’elle voyait son mari si ridiculement et si magnifiquement dupé.

St. Felmar laissa de bonheur la société de famille pour prendre du repos. C’était justement le compte des jeunes gens. Gustave sortit et revint en annonçant une magnifique soirée. L’oncle et la cousine étant aussi très