Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/355

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
357

qui les aura écoutés d’abord, l’un est un vrai Jésuite qu’il faut vite enfroquer de soutane ; l’autre est un démon qu’il faut enfouir avec les bêtes qui trouvent après leur mort une retraite pour leur corps et leur âme.

Que l’on dise à ce pauvre ignorant qu’il est rempli de préjugés.

— Oui, dira-t-il, vous appelez des préjugés, les choses les plus saintes de notre sainte religion ; Vous appelez des préjugés qu’on aille à la messe, &c. &. c. &c.

— Eh ! non, mon ami. Mais les prêtres et la bible sont-ils choses plus sacrées que Dieu même ? Faut-il ne les regarder que de loin, et prendre une lunette d’approche, de peur qu’ils ne s’aperçoivent qu’on les observe. Si un prêtre à un œil croche, faut-il dire qu’il l’a plus droit qu’aucun. N’est-il pas permis à l’homme de dire :