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en sa mémoire ce qu’il leur avait entendu dire, il ne douta plus de son fait. Sa certitude se porta sur deux officiers très riches qui aimaient passionnément la chasse et qui portaient toujours sur eux, beaucoup d’argent et des objets de très grand prix. Il savait de plus qu’ils n’étaient pas affectionnés de ceux pour qui le devoir est un fardeau.

Sans faire part à personne de ce qu’il avait entendu, il prit d’avance les mesures nécessaires pour arrêter le complot. Mais comme il n’avait pas assez de confiance en lui seul, il associa à son œuvre le jeune homme dont nous avons parlé sous le nom d’Alphonse.

À peine le brillant des armes reflétait déjà les premiers rayons de l’aurore et le camp avait repris son activité, qu’on vit se former de toutes