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qu’il méritait un peu plus. Car avec toute la noirceur d’âme des plus méchants hommes, il s’était prêté aux desseins de St. Felmar, sans amour pour Louise, sans autre but que de la persécuter en jouissant de ses richesses.

Il lui appliqua rudement un coup sur le milieu de la figure et le maria avec le sang et la poussière. St. Felmar n’avait pas envie de revenir à la charge. Il releva son infortuné compagnon qui n’avait plus de mâchoire pour maudire son adversaire.

Gonzalve reprit paisiblement sa route et arriva bientôt. Il trouva Gustave qui l’attendait pour lui donner des nouvelles de Louise. Le médecin avait été appelé et avait déclaré que rite coup n’était pas mortel, quoiqu’elle ne fût pas encore revenue de son évanouissement. C’était la seconde en-