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Rendez grâce à ma maîtresse, dit-il, si je vous permets de passer la porte tranquillement. »

Mais comme nous l’avons vu précédemment, les gars en demandaient plus pour se retenir.

— L’aimable Mathon, dit l’un d’eux, nous a permis de passer la veillée près d’elle, personne ne nous déclouera d’ici. Si notre société vous déplait, Mr. Bossendos, vous êtes libre de nous laisser seuls ; en attendant donne moi un baiser, belle Mathon. »

Il sauta au cou de la grosse fille. Bossendos levait son bâton pour la seconde fois, et sans l’intervention caressante de la belle maîtresse du logis, autre chose que les bosses s’en serait sentie. Le pauvre Bossendos ne vit d’autre parti à prendre que celui de s’en aller. Il était encore sur le seuil