Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/239

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XI.




ST. FELMAR se rétablissait peu à peu. Cette maison était journellement le théâtre de scènes le plus en contraste. Quant à lui, il mordait à tout moment les couvertures de son lit, dans la fureur que lui inspiraient les souffrances. Nourrissant toujours en son cœur ses projets de haine et de vengeance, jamais un mot de douceur et de paix n’effleurait ses lèvres. Son épouse continuellement en proie aux douleurs les plus poignantes repassait tristement dans sa mémoire tous les maux qui avaient frappé sa famille, dans l’espace de quelques mois. Sans cesse au chevet du lit où gisait son mari, les