Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/217

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
218

— Qui êtes vous donc, homme généreux, dit-il ? »

— Je suis un ami que la providence vous a envoyé dans le malheur.

— Et ces figures horribles… où sont elles ; où sommes nous à cette heure ?

— Bien mal, mais espérez. »

Le jour paraissait en ce moment. Il fallait songer à se tirer de ce mauvais pas. Il sortit du canot et mit le pied sur le roc, afin de remettre l’esquif à flot. Il faillit se faire emporter par la violence du courant. Après avoir longtemps lutté, il parvint à traîner l’embarcation jusqu’à l’autre extrémité du roc, où le fleuve était très profond. À côté de ce roc, le cours de l’eau était d’une rapidité extrême, mais sans cascade. Il y poussa le canot et y entra. Ils arrivèrent