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heur réside moins dans l’élévation du rang que dans les sentiments du cœur. Ainsi, Robert, célébrons ce soir tes fiançailles. »

Quelques mots furent donnés et en un instant une fête de famille fut organisée, où il ne manqua que l’importunité des hôtes étrangers. La réjouissance fut vive et prolongée dans la nuit. Louise en reposa encore mieux, et dès le matin elle écrivit à Gonzalve et son infortune passée et son bonheur dans la famille du capitaine. Après quelques jours passés au milieu des doux plaisirs goûtés au sein d’une des plus respectables familles de cette ville, Louise se trouva complètement rétablie. La blessure était cicatrisée, sa force et son courage avaient repris leur empire. Enfin il ne manquait plus à son bonheur que d’être réunie à son amant.