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S’efforcer d’oublier c’est se souvenir : l’effort vers l’oubli chasse l’oubli.

Si le sommeil de nos nuits est le repos du corps, qui nous dit que le sommeil de la mort n’est pas le repos de l’âme ?

Le rêve de nos sommeils terrestres tendent à prouver que notre âme veille.

Le rire vrai et les larmes ne sont que l’ébranlement de l’être intérieur, un écho palpitant de nos fibres cérébrales et cordiales : l’un prouve la joie, les autres, la surprise de joie ou la détresse.

Deux choses contraires peuvent à la fois, satisfaire deux êtres pareils : tout dépend des besoins et des conditions d’aptitudes.