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VIE DE LOUIS EUNIUS.


SA COUSINE

Il n’y a pas de cause, mon cousin, sinon la vanité qui m’a fait entrer dans la prison de Dieu ; et j’ai une année à souffrir les peines ; alors, je serai délivrée pour aller aux Joies. LOUIS

Dieu vous console, âmes prédestinées ! vous êtes sûres, par la grâce de Dieu, d’aller aux Joyeusetés ; je suis encore mortel, et je vais encore dans le monde, m’exposer de nouveau au vice et au péché ; je vais partir, Dieu vous pardonne, grâce soit à nous de nous Voir une journée dans les cieux ! Les diables cachent leur visage quand Ils voient Louis traverser et courent de tout côté.

Il est temps pour moi de me hâter, sur ce qui m’est dit par mon vrai protecteur, monsieur saint Patrice ; mais je vois que je suis bientôt arrivé à la salle, à l’endroit où j’avais vu pour la première fois les apôtres ; je vais entrer encore pour me reposer un peu, — car je suis venu vite, je n’ai pas tardé, — • et pour rendre grâces au sauveur mon Dieu des faveurs qu’il m’a faites aujourd’hui. Louis dans la salle, à deux genoux. Les apôtres entrent et SAINT PATRICE parle :

Allons, Louis, il est nécessaire de partir promptement ; il ne faut pas, mon enfant, vous attarder un moment de plus ; je vous avertis, quand vous arriverez dans le monde, faites attention, par dessus toute chose, à ne pas tomber dans le occupez-vous, nuit et jour, du seigneur Dieu ; [péché ; D’ici un an et un jour, sera la fin de votre vie ; vous avez vu, Louis, par quelle sorte de tourments on punit ici durement les péchés ; 3205 3207 3210 3212

gras dan otro Doue A. alon Louis partian promptamant zo ret C. dreist peb tra A. Cf. 3152.