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VIE DE LOUIS EUNIUS.


Lamontagne parmi eux comme un tonnerre, de tuer, trancher, jeter feu et flammes ; [en une bande). tout ce qu’il y a de diables, je crois, en enfer (quand ils seraient ne sont pas suffisants pour s’opposer à son passage ; mon cœur tremble, j’ai tout de même du plaisir ; j’ai peine à croire que c’est un mortel qu’il est. Ils ont pris la route d’Ypres et la route de Fumes, ils sont tous en déroute et tous seront tués ; mon camarade m’a fait m’en aller pour vous avertir et vous donner des nouvelles ; maintenant, je vais retourner, de peur qu’il ne se fâche, car celui-là est un homme, maintenant je le crois. LE CAPITAINE

Je vous suis grandement obligé de ce que vous m’avez averti ; grande était mon inquiétude, depuis que vous étiez parti, mais je crois que je les entends, ils arrivent tous deux. Nous étions à parler de vous, je vous salue, monsieur. LAMONTAGNE

J’ai fatigue et soif, mais pourtant je vous salue, et dépêchez-vous vite que j’aie du vin à boire, car depuis hier soir j’ai travaillé, et culbuté bon nombre de vos ennemis, j’avais, il y a longtemps, le désir d’avoir des gens à tuer, mais cette nuit j’en ai eu, je suis content celte fois. LE CAPITAINE

Tenez donc, monsieur, buvez ce que vous voudrez, vous êtes fatigué, je crois, mais le vin ne manquera pas, et vin, et eau-de-vie, et tout ce qui est dans ma maison, ne sont pas suffisants pour vous récompenser. LAMONTAGNE

Puisque j’ai biï maintenant, et apaisé ma soif, nous causerons l’un après l’autre, capitaine, si vous voulez. 1550 henoas meus gret ma goelc’h contand hon ar vech-man C. N’était cette variante on pourrait tenter d’expliquer envoais par anvoaisan 2913. 1553 quen neubeud guin ardant C. • ’ 1556 e cosefomb A.