Page:Dottin - Louis Eunius.pdf/195

Cette page n’a pas encore été corrigée
185
VIE DE LOUIS EUNIUS.


venons à l’hôtellerie pour manger un morceau, et si nous nous plaisons, nous resterons si vous voulez ; et nous affermerons une chambre, en un côté quelconque en ville, et nous nous aimerons fidèlement le reste de notre temps. Descendez à bas, maintenant, Théodosia, et je vais entrer pour demander à loger. THÉODOSIA descend ; LOUIS entre dans rhôtellerie :

Salut à vous, mon hôte, et à votre compagnie, le logis pour cette nuit, si c’est votre bonté, pour moi et ma femme et quatre chevaux ; à boire, à manger, vous êtes sûr d’être payé. l’hôte

Avec beaucoup de joie, monsieur ; faites entrer votre épouse, et les garçons vont décharger vos chevaux, venez vous asseoir, madame, ici devant le feu, pour vous rafraîchir, et pour attendre votre souper ; et votre marchandise sera mise de côté, il ne lui arrivera aucune offense ni dégât. LOUIS entre :

Nos chevaux sont ramassés et tous nos effets, maintenant, quand le souper sera prêt, alors nous souperons ; or çà donc, mon hôte, j’ai encore à dire que si vous pouviez nous aider, nous vous serions obligés ; nous avons désir de rester un peu en cette ville [loger. si vous pouviez nous faire trouver une chambre suffisante pour l’hôte

Vous ne sauriez, monsieur, vous adresser mieuxque vous n’avez j’ai une belle chambre que vous aurez si vous voulez, [fait, et vous pourrez y fréquenter, sans passer par la maison ; voici l’escalier pour y entrer ; deux presses sont dedans, deux lits, un buffet, mettez-y des vêtements et servez-vous en ; [aussi, 607 darempredet e ve C. tu A. 608 chetu aman C. 609 presses « armoires ». ebars zo diou armell C.