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VIE DE LOUIS EUNIUS.


FRANÇOIS

Oui, d’un demi-cent de livres tout à l’heure, à l’instant. LOUIS

Montre-jnoi ton jeu, le pique est à moi. LE SERGENT

J’ai cinq carreaux, mais je n’ai pas un pique. LOUIS

Or çà, j’ai perdu pour le premier coup ; ramassez l’argent, et faites la main maintenant, et donnez-moi de bonnes cartes pour m’encourager ; car puisque j’ai commencé, je ne garderai pas un denier. FRANÇOIS %

Cette fois-ci, monsieur, je crois que vous gagnerez. LOUIS

Allons, j’y vais, mettez un demi-cent,d’écus. Vingt-uh en trèfle, c’est assez misérable ; montrez vos cartes, qu’avez-vous aussi ? FRANÇOIS

Je vois trois de cœur et je n’ai pas de trèfle et sur ce que je vois, il est clair, monsieur, que je gagnerai. LOUIS

Un filou, François, je crois que vous n’êtes que cela, ou un fripon, je le crains, parmi les sorciers. FRANÇOIS

Il n’y a pas de tricherie, monsieur, vous voyez ; vous allez faire la main, donnez-moi le jeu que vous voudrez, 189 190 193 194

eur som dister B. disqueet B. discoezet C. ne noch B. fripon sel finese ar sergant B.