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GROUPEMENT DES VERS.


2683. C’est la prononciation actuelle. — pu-is-sant a) 21, 23, 319, 1034, 1361, 1436.

ma-ro n. 752, 1704, 1842, 1923, 2175 ; adj. B 80, 549. a-no 1368, 1840, 2606 ; a-nou 2609. maro w adj. B 1.

ano(,) dans en ano Doue 754 écrit en an Doue 841, cf. en an(o) crouer ar bed 2423.

chetu w 18, 135, 479, 883, 1996, 2151, 2789 ; chede 2343, 2357 ; ched 815. che-tu 507, 549, 634, 1577, 1915, 2061, 2407, 2429, 2440 ; che-de 2285, 2356, 2701.

Groupement des vers.

Les vers sont groupés en quatrains dans les prologues, et, dans le manuscrit 45, ces quatrains sont numérotés et séparés par des traits ; dans le manuscrit 39 l’initiale M, qui signifie marche, est écrite en marge à la suite de chaque quatrain. Le prologue de la deuxième journée compte 59 quatrains. Mais la disposition en quatrains, qui aidait singulièrement la mémoire, est très souvent reproduite et indiquée par des traits dans les monologues et dans les dialogues. Ainsi le récit de Louis Eunius 3251-3596 compte dans C 344 vers, soit exactement 86 quatrains. Dans A, le discours de Belzébuth 1045-1124 compte 20 qua’ trains ; le discours du vieux Satan 1191-1222 compte 8 quatrains ; le monologue de Louis Eunius 1223-1250 compte 7 quatrains ; le récit de Lamontagne 1555-1582 compte aussi 7 quatrains ; l’invocation de Louis 1655-1682, 7 quatrains ; la prière de Louis 1819-1846, 7 quatrains ; le discours du prieur 2441-2468, 7 quatrains, séparés par des traits ; la réponse de Louis, 8 quatrains ; le monologue de Louis 3097-3124, 7 quatrains ; le sermon du prédicateur 1919-2038, 30 quatrains séparés par des traits. La disposition des vers dans le dialogue est le plus souvent symétrique ; le personnage qui donne la réplique débite le môme nombre de vers que celui qui dirige la conversation, et le plus souvent un nombre pair. Il est rare que deux vers rimant ensemble soient répartis entre deux personnages. Voici, à titre d’exemple, les schémas de quelques scènes : [1][2][3][4]

  1. Cf. Dunn, La Vie de saint Patrice, p. 126, v. 354 ; p. 156, v. 697, etc. On dit actuellement puissant.
  2. Cf. Tourneur, Saint Crépin et saint Crépinien, 267. En Goello marv.
  3. Cf. Emault, Dictionnaire étymologique, p. 308. En Goello han’.
  4. Cf. seit, en petit-trégorrois sêt. Emault, Glossaire moyen-breton*, p. 622. Tourneur, Saint Crépin et saint Crépinien, v. 400, 412 ; Dunn, La Vie de saint Patrice, p. 100, v. 33 ; p. 188, v. 259.