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aujourd’hui au bureau, Astafy Ivanitch.

— Et pourquoi, Emelianouchka ?

— Est-ce que je sais pourquoi, Astafy Ivanitch ? On avait besoin de lui…

« Eh ! pensai-je, nous sommes perdus, Emelianouchka ! C’est pour nos péchés que Dieu nous punit. »

Qu’auriez-vous fait d’un tel homme, monsieur ?

Mais il était rusé ! Il m’écoutait, m’écoutait, puis, probablement il en avait assez ; dès que je me fâchais, il prenait son petit manteau et se faufilait dehors. Il errait toute la journée et rentrait le soir soûl. Qui lui donnait à boire ? Où prenait-il l’argent ? Qui le sait ? Ce n’était pas ma faute !

— Non, lui dis-je, Emelian Iliitch, tu perdras la tête ! Assez boire, entends-tu ? Assez ! Si tu reviens soûl encore une fois,