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tromper un étranger ! Enfin, votre tante est morte juste vingt-quatre heures après la date que vous avez eu l’impudence de m’assigner…

Je n’en finirais pas si je voulais faire la somme de toutes vos supercheries. Et vous m’appelez votre ami sincère ! Cela dans le but évident, selon moi, de me donner le change.

J’arrive maintenant à votre tromperie capitale, à ce silence obstiné en ce qui concerne nos intérêts communs, à cet indigne vol de la lettre où vous aviez si vaguement expliqué nos conventions relatives à cet emprunt forcé de 350 roubles sans reçu, et aussi à vos calomnies dirigées contre notre commun ami Evgueni Nikolaïtch. Je vois bien que vous vouliez me laisser entendre qu’on ne peut rien lui extorquer, qu’il n’est, à ce point de