Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/161

Cette page a été validée par deux contributeurs.

absent ! Votre femme me reçoit. Je vous attends jusqu’à dix heures et demie. Je prends ma femme, je dépense encore de l’argent, je loue une voiture, je ramène ma femme à la maison et je vais chez les Perepalkine, espérant vous trouver là. Mes calculs sont encore déçus. Je rentre, je ne puis fermer l’œil de la nuit, tant je suis inquiet. Le lendemain matin, je frappe trois fois chez vous, à neuf heures, dix heures et onze heures. Je dépense trois fois de l’argent pour des voitures, et j’en suis pour une veste.

En lisant votre lettre, j’ai donc eu lieu de m’étonner. Vous parlez de Evgueni Nikolaïtch, vous me demandez de lui insinuer… et vous ne me dites pas pourquoi. J’approuve votre prudence, mais il y a papier et papier, et moi, je ne suis pas homme à donner les papiers d’im-