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sible. Je vous prie donc de venir chez moi avec Tatiana Petrovna prendre le thé. Mon Anna Mikhaelovna sera ravie de votre visite. À propos, mon très-cher ami, puisque je vous écris, je vais aussi vous rappeler certaine chose. Je suis forcé de vous faire un reproche, mon honorable ami. Vous m’avez fait une plaisanterie un peu légère… Brigand ! Vers le 15 du mois passé vous m’avez amené un de vos amis, Evgueni Nikolaïtch, que vous me recommandiez chaudement, — ce qui est à mes yeux le plus sacré des passe-ports. — Je me réjouis de cette occasion de vous être agréable, j’ouvre mes bras et ma maison à votre ami. Mais je ne savais pas que ce fût une manière de me mettre la corde au cou. Une jolie affaire ! Je n’ai pas le temps de vous expliquer tout cela, et d’ailleurs ce ne sont pas des choses à écrire. Mais je