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MA TANTE


cinq autres ensuite devaient tirer au sort leur tour alternatif.

Le jeu était fait, et les rangs déjà réglés. Au moment donc où le maître clerc s’avançait pour jouir de ses droits, et qu’il préludait par m’embrasser vivement, une révolution soudaine et violente se fit dans mon estomac, et repoussant avec effort ce qu’il ne pouvait conserver, le rejeta, par le canal de ma bouche, sur la figure cléricale, qui en fut couverte. Ce premier amoureux se recula avec horreur, et m’abandonna pour se nettoyer.

Celui qui avait obtenu le second rang, s’avança en se moquant du premier clerc, et se promettant de faire, disait-il, mieux que lui… mais une seconde inondation que je lâchai, plus forte encore que la première, l’ayant mis de même hors de combat, il fut plus sot que le maître clerc ; et trois des quatre autres éclatant de rire aux dépens de ces deux-là, dirent qu’ils renonçaient à tenter l’épreuve ;