Page:Doctrine des Apôtres. Épître de Barnabé.djvu/215

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ennemis de la vérité, les amis du mensonge ; ceux qui ne connaissent pas la récompense de la justice, qui « ne s’attachent pas au bien », ni à la justice dans les jugements, qui ne se dévouent pas à la veuve et à l’orphelin, qui sont toujours en éveil non pour craindre Dieu mais pour faire le mal, qui sont bien éloignés de douceur et de patience, « qui aiment les vanités, qui poursuivent la récompense », qui sont sans pitié pour le pauvre, sans zèle à secourir les affligés, qui sont enclins aux propos injurieux, qui ne connaissent point leur Créateur, « qui tuent les enfants » ou qui détruisent par avortement des créatures de Dieu, qui repoussent le pauvre et accablent les opprimés, les avocats des riches et les juges iniques des pauvres : pécheurs de toute espèce.


XXI. Il est donc juste que l’homme s’instruise de toutes les volontés de Dieu qui sont écrites, et qu’il chemine d’après elles. Celui qui les accomplit sera glorifié dans le royaume de Dieu, tandis que celui qui choisit les iniquités de l’autre voie périra avec ses œuvres. C’est pour cela qu’il existe une résurrection et une compensation. [2] À vous qui êtes en quelque manière au-dessus des autres et qui voulez bien accepter de moi un conseil de bonne intention, j’adresse une prière : vous avez auprès de vous à qui faire du bien, n’y manquez pas. [3] Le jour est proche où toutes choses périront avec le méchant : « Le Seigneur est proche ainsi que sa récompense ». [4] Je vous en prie encore et encore : soyez vous-mêmes vos bons législateurs, restez vous-mêmes vos fidèles conseillers ; éloignez de vous toute hypocrisie. [5] Puisse