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Quel mal fais-je donc à la société en contractant une dette civile, pour mériter une peine ? Au contraire, je lui apporte un avantage, en mettant dans la circulation un argent que mon créancier en avoit soustrait ; mais ce débiteur ne donne-t-il pas atteinte à la propriété que l’autorité doit protéger sans celle ? Non, assurément, parce que c’est volontairement que le créancier a fait passer dans les mains du débiteur la chose dont il avoit la propriété.

En vain pour éluder la force de ce raisonnement, dira-t-on que l’em-